mes poèmes
à l'heure de la tendresse...
Un regard qui se pose en douceur,
une main qui doucement m'effleure,
par un matin de paresse,
une main qui me caresse,
lentement, car on le sait rien ne presse,
à l'heure où surgit la tendresse.
Un mot doux murmuré à l'oreille,
qui me tire en douceur du sommeil,
un doux baiser qui se pose sur mes lèvres,
prolonge la magie de mon dernier rêve,
doucement, car on le sait rien ne presse,
à l'heure où surgit la tendresse.
Un sourire qui adoucit mon coeur,
effaçant par là même, quelques vieilles rancoeurs,
par un jour de tristesse,
une main qui me caresse,
patiemment, car on le sait rien ne presse,
à l'heure de la tendresse.
Cogolin le 11 novembre 2008,
l'écriture revient enfin...
les vieux
Ils portent en eux toute la sagesse
que l'on aquiére au fil du temps
connus des joies et des tristesses
avant d'avoir les cheuveux blancs.
Ils nous rappellent que la jeunesse
ne dure au fond pas si longtemps
que le temps passe à toutes vitesse
pour les petits comme pour les grands.
Ils nous racontent avec tendresse
leurs souvenirs de grands-parents
les aprés guerre et leurs promesses
d'une vie meilleure pour leurs enfants.
Ils ont en eux cette richesse
de ceux qui ont vaincus le temps
ne voulant pas que la vie cesse
avant d'avoir vécu cent ans.
Et s'ils ont quelques maladresses
parce que leurs os n'ont plus vingt ans
ils ont le coeur plein d'allégresse
à l'idée d'être, encore vivants.
On les écoute, on s'interesse
quand ils nous parlent doucement
et nous conseillent avec justesse
d'aimer la vie, tout simplement.
On pense alors que la vieillesse
nous parlera encore longtemps,
de son savoir qui n'a de cesse
de s'agrandir au fil du temps.
Aussi je sais que rien ne presse
à tant vouloir devenir grand
les vieux le disent avec finesse,
il faut laisser le temps au temps.
cogolin, janvier2004
certaines histoires...
Certines histoires laissent des traces indélibiles,
quand on s'est crus forts et decouvert fragiles,
certains mots restent suspendus, comme attachés à un fil,
au dessus de quelque instant, demeuré trop fragile,
certaines histoires laissent des traces indélibiles,
qui ne nous laissent jamais vraiment tranquille.
Certaines histoires laissent des traces indélibiles,
on en sort quelquefois plus forts,quelquefois plus fragiles,
on en sort, jamais tout à fait tranquille,
certains souvenirs n'ont pas le sommeil facile,
ainsi va la vie, tous attachés à un fil,
on a tous nos histoires, nos instants immobiles.
Ceertaines histoires laissent des traces indelibiles,
mais on s'accroche, tant qu'il reste du fil,
on s'accrohe, même si c'est pas toujours facile,
on s'accroche à cette vie qui ne tient qu'à un fil,
on s'accroche à ces fils qui nous tiennent à la vie.
novembre 2008...à ces histoires qui font notre histoire
j'essaierai...
Et s'il me faut regarder en arrière,
j'éssaierai de le faire, sans regrets ni colére,
j'essaierai de ne voir, dans mes amours d'hier,
que les beaux jours d'été, pas les mornes hivers,
je cesserai de croire,
qu'on peut faire marche arriére,
à la fin de l'histoire,
je passerai la première.
Et s'il me faut regarder loin derrière,
j'essaierai de le faire,sans douleur ni colére,
j'éssaierai de ne voir, dans mon enfance en pleurs,
que les moments de paix, loin de mes détracteurs,
j'éssaierai de n'y voir,
de n'en garder que les douceurs,
et d'y puiser ma force,
pour devenir meilleure.
Et si je dois , regarder loin devant,
j'éssairai de le faire, sans crainte ni tourment,
j'éssaierai de ne voir, dans ce lointain présent,
que ma chance d'étre là, le coeur encore vivant,
je m'efforcerai de croire,
encore aux sentiments,
j'essaierai de n'y voir,
ni calculs, ni faux semblants,
j'apprendrai sans doute, à aimer autrement.
cogolin le 12 novembre 2008, à l'avenir...
On dirait...
On dirait que le ciel s'éclaircit,
je ne savais pas que c'était prévu pour ce mois ci,
on dirait que la vie me sourit,
je ne croyais pas qu'il put, un jour, en etre ainsi.
J'ai l'impression qu'il fait moins froid,
pourtant, je sais que l'hiver arrive à grand pas,
le pére noèl, dans sa vitrine, est déjà là,
et me sourit comme s'il avait pensé à moi.
Il semble que mon ciel ne porte plus de gris,
comme s'il se vétissait d'un nouvel habit,
on dirait, comme le soleil aprés la pluie,
qu'un arc-en-ciel apparait sans faire de bruit.
On dirait que la vie m'offre un nouveau sourire,
comme un cadeau sans prix, comme un éclat de rire,
il me semble entendre mon coeur qui bat,
comme si c'était sa première fois.
Cogolin le 18 novembre 2008